Garant de la qualité et de la précision des appareils dentaires, le prothésiste dentaire est une figure discrète du secteur médical est au cœur du bien-être bucco-dentaire de nombreux patients. Mais, qu’en est-il de sa rémunération ? Dans cet article on explore en détails le salaire des prothésistes dentaires, en vous donnant un aperçu des facteurs qui peuvent influencer cette rémunération.
Zoom sur le métier de prothésiste dentaire
Le prothesiste dentaire, c’est l’artiste qui façonne des chefs-d’œuvre miniature, appelés Dispositifs Médicaux Sur Mesure (DMSM), pour embellir nos sourires. Il ou elle est chargé de concevoir, d’organiser et de superviser les équipes et les opérations nécessaires à la réalisation de prothèses dentaires (bagues, couronnes, appareils dentaires, et bien plus encore).
Être prothésiste est un métier minutieux nécessitant une bonne adresse manuelle et une précision chirurgicale. Les techniques de conception et de fabrication assistées par ordinateur (CAO / CFAO) ont donné un coup de pouce significatif à ce secteur d’activité.
Se former pour devenir Prothésiste dentaire
Pour se lancer dans ce métier passionnant, un niveau bac est fortement recommandé. Voici quelques exemples de formations possibles :
- Bachelor Prothésiste Dentaire Spécialisé en Techniques Numériques, pour ceux ayant déjà un BTS ou BTMS en Prothèse Dentaire ou 5 ans d’expérience dans le domaine
- BTMS (brevet technique des métiers supérieur) prothésiste dentaire, accessible après un BTM en 2 ans ou après un bac général en 3 ans
- BTS prothésiste dentaire
- Bac pro prothèse dentaire
- BTM (brevet technique des métiers) prothésiste dentaire, accessible après le bac pro en 1 an via l’alternance
Parlons salaire : combien gagne un prothésiste dentaire ?
La rémunération d’un prothésiste dentaire dépend avant tout de son statut. Voyons ensemble ces différents cas de figure :
Le prothésiste dentaire libéral (artisan)
En moyenne, un prothésiste dentaire libéral peut toucher un salaire mensuel brut de 5.700€, à condition de travailler régulièrement avec sa clientèle (orthodontistes, chirurgiens-dentistes, stomatologue, etc).
S’installer en libéral requiert également des investissements conséquents : le coût d’installation d’un cabinet varie entre 30.000€ à 70.000€ s’il est équipé d’un système d’aide à la fabrication par ordinateur. Ce montant comprend notamment un four céramique, un taille-plâtre, un malaxeur sous vide, etc.
Le prothésiste dentaire fonctionnaire
En début de carrière, un prothésiste dentaire fonctionnaire perçoit un salaire mensuel brut de 1.727€ (échelon 1). Après 10 ans de service, il grimpe à 2.013€ en évoluant dans son grade. En fin de carrière, il atteint 2.440€ brut mensuel (échelon 13).
Il bénéficie de différentes primes et indemnités comme l’Indemnité de Sujétion Géographique (ISG), la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonction de Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP), etc.
A noter aussi que le mécanicien en prothèse dentaire peut effectuer jusqu’à 220 heures supplémentaires par an, avec possibilité de rémunération ou de repos compensatoire.
Le prothésiste dentaire dans le secteur privé
Le salaire minimum du prothésiste dentaire salarié est fixé par la convention collective des prothésistes dentaires et des personnels des laboratoires de prothèse dentaire, en fonction de son niveau de qualification. Ainsi, on peut voir des rémunérations allant de 1.743€ brut par mois (1.360€ net) pour un employé en prothèse dentaire à 2.389€ brut par mois (1.863€ net) pour un prothésiste dentaire hautement qualifié (PHQ2).
Cerise sur le gâteau: selon ses qualifications, le prothésiste peut percevoir des primes allant de 82€ à 154€ par mois, à condition d’être titulaire d’un Titre de Prothésiste dentaire spécialisé en techniques numériques, d’un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) en Orthopédie Dento-Faciale (ODF) ou du Certificat d’Opérateur CFAO en prothèse dentaire de niveau 1, ou encore d’un CQP CPES de spécialisation.
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