De nombreuses disciplines proposent des traitements qui permettent d’améliorer sa qualité de vie. Parmi elles, la sophrologie a bien un intérêt particulier. Médecine douce, le métier de sophrologue ne cesse de se répandre. Il a ainsi une panoplie de patients aujourd’hui.
Bien que majoritairement pratiquée par des femmes, la sophrologie est un secteur accessible à tous. Avec la participation du patient, le sophrologue se sert de pratiques permettant d’améliorer le bien-être.
Avant de se lancer dans une carrière de sophrologue, il est tout à fait légitime de se concentrer sur certains détails. La rémunération de ces professionnels notamment est très intéressante. Découvrez combien ces spécialistes d’une médecine douce gagnent leur vie !
En quoi consiste le métier de sophrologue ?
La sophrologie est un ensemble de techniques psychocorporelles qui ont pour but d’aider un patient à être bien dans son corps et dans son esprit. Il s’agit d’un outil adapté aux personnes constamment stressées ou atteintes de phobies.
La sophrologie intervient également dans des domaines spécifiques comme les addictions, les difficultés comportementales et les troubles de l’alimentation. Les séances de sophrologie sont appropriées pour les enfants, les sportifs de haut niveau et même les femmes enceintes.
Les séances avec un sophrologue peuvent être individuelles ou collectives. Elles peuvent se faire en étant assis ou debout. Il faut une heure en moyenne pour les vivre. Avec des exercices de relaxation, de renforcement du mental et autres, le spécialiste aide son patient à avoir une meilleure connaissance de lui-même.
Pour devenir sophrologue, il faut avoir des qualités comme l’écoute et la bienveillance. Les sophrologues suggèrent aux patients de reprendre chez eux les exercices pratiqués lors des séances. Il en découle généralement une réelle amélioration. Le processus de guérison du patient est accéléré.
Quelle est la rémunération d’un sophrologue ?
La sophrologie regroupe différents modes d’activités. Les rémunérations varient bien en fonction de ses éléments. Un sophrologue peut choisir d’être salarié ou libéral. Certaines structures embauchent des sophrologues, mais la majorité de ces spécialistes travaillent à leur propre compte.
Ces entités peuvent être un hôpital, une entreprise ou une maison de retraite. La rémunération d’un salarié varie en fonction de nombreux critères. Il s’agit notamment :
- des modalités du contrat ;
- du nombre d’heures hebdomadaire ;
- et de la structure qui l’a recruté.
Un(e) sophrologue peut gagner mensuellement entre 1500 et 2000 euros brut à ses débuts. Selon son évolution, il peut percevoir jusqu’à 3500 euros de salaire par mois.
Le sophrologue libéral doit tenir compte de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices. Les charges et les cotisations mensuelles doivent être déduites du chiffre d’affaires. Il dépend grandement des tarifs pratiqués et du nombre de prestations mensuelles. Les tarifs sont fixés selon l’expertise du spécialiste et selon sa zone géographique.
Un sophrologue peut gagner entre 40 et 60 euros par séance. Avec 5 séances réalisées en moyenne par jour, mensuellement il pourrait atteindre un chiffre d’affaires compris entre 4500 et 6000 euros. De ce chiffre d’affaires, différents frais et taxes sont déduits.
Il s’agit entre autres des frais du local, de l’assurance et des cotisations sociales. À des périodes spécifiques comme la rentrée, les revenus du sophrologue sont susceptibles d’accroitre. Pour déterminer la rémunération nette, il faut idéalement réduire de 30 % le chiffre d’affaires.
Ceci suppose qu’un sophrologue qui réalise un chiffre d’affaires de 6000 euros par mois a une rémunération nette estimée à 4200 euros. Il faut noter que les cotisations sociales sont réduites les premières années lorsqu’on se lance dans ce métier libéral.
Les avantages liés au métier de sophrologue
Comme toutes les autres professions, le métier de sophrologue offre des avantages aux pratiquants. Ce secteur connait un véritable essor en partie en raison de la hausse du taux de stress chez les personnes en général. Le recours à un sophrologue est ainsi d’une grande efficacité pour de nombreuses personnes.
Les professionnels de cette branche de la médecine douce ont la possibilité d’exercer en tant que salariés ou en étant à leur propre compte. Chaque alternative permet de bénéficier de différentes opportunités professionnelles. La variété des domaines d’intervention de ce métier est un facteur important.
Le sophrologue a de la facilité à développer ses compétences humaines et relationnelles. Dans sa mission, il est souvent en contact avec des établissements scolaires, des centres de bien-être ou encore des clubs sportifs. Il peut également suivre des enfants, des adultes et des personnes âgées.
Cette diversité rend davantage le métier enrichissant et intéressant. En optant pour le statut libéral, vous bénéficiez d’une grande flexibilité dans votre planning.
Le métier de sophrologue pourrait être une solution aux personnes qui souhaitent faire une reconversion professionnelle. Il faut noter qu’il ne requiert pas de diplôme d’état. L’âge également n’est pas un critère discriminant.
Toutefois, il est important d’obtenir un certificat pour pratiquer. Certaines écoles dispensent des formations en sophrologie. Il est possible de suivre ces cours en présentiel ou à distance.
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