Le salaire moyen d’un cariste est de 28 000€. Ce chiffre ne tient pas compte des primes et des avantages qui peuvent considérablement augmenter le revenu total de ces travailleurs. Les primes de risque, les heures supplémentaires, les avantages sociaux et autres compléments de salaire peuvent faire grimper le revenu d’un cariste bien au-delà de cette moyenne. Mais quels sont les facteurs qui influencent ces primes ? Comment varient-elles d’une entreprise à l’autre et d’un État à l’autre ? Et surtout, comment ces primes affectent-elles le bien-être et la satisfaction professionnelle des caristes ? Retour sur une réalité salariale souvent méconnue du grand public.
Salaire d’un cariste en France
Le salaire d’un cariste en France est généralement proche du SMIC, s’élevant à 1766 euros brut par mois en 2024. Il peut atteindre 2124 euros grâce à des primes. En moyenne, un cariste perçoit un salaire annuel brut de 33 058€ en 2024, soit environ 2148€ net par mois.
Un cariste débutant touche en moyenne 1 766€ brut. Suite à la revalorisation du SMIC en 2024, le salaire annuel moyen des caristes a augmenté de 2,2%.
Salaire annuel brut moyen : 33 058€
Salaire net mensuel moyen : 2 148€
Salaire brut débutant : 1 766€
Facteurs d’augmentation du salaire d’un cariste
Pour augmenter son salaire en tant que cariste, il est recommandé d’acquérir de l’expérience, de bénéficier de primes d’ancienneté, de renouveler son CACES® et de se former à la conduite d’autres engins de manutention. La formation continue et la possibilité de créer une entreprise peuvent aussi contribuer à une augmentation des revenus. En règle générale, les caristes évoluent rapidement vers d’autres postes dans la logistique plutôt que de rester cariste toute leur carrière.
- Acquisition d’expérience
- Primes d’ancienneté
- Renouvellement du CACES®
- Formation à la conduite d’autres engins de manutention
Impact des compétences supplémentaires sur la rémunération d’un cariste
Outre l’expérience et l’ancienneté, les compétences supplémentaires peuvent également jouer un rôle significatif dans la détermination de la rémunération d’un cariste. Par exemple, la maîtrise de logiciels de gestion d’entrepôt ou la connaissance de plusieurs langues peut être un atout précieux, surtout dans les grandes entreprises internationales. La capacité à gérer des équipements de manutention spécifiques ou à travailler dans des conditions particulières (par exemple, le froid pour les entrepôts frigorifiques) peut également justifier une augmentation de salaire.
Le secteur d’activité de l’entreprise peut également influencer le salaire d’un cariste. Par exemple, les industries telles que l’automobile, l’aéronautique ou la pharmacie, qui nécessitent une grande précision et une gestion rigoureuse des stocks, peuvent offrir des salaires plus élevés. De même, les entreprises qui fonctionnent en continu (24/7) peuvent proposer des primes de nuit ou de week-end.
La localisation géographique de l’emploi peut également avoir un impact sur le salaire. Les salaires peuvent être plus élevés dans les grandes villes ou les régions où le coût de la vie est plus élevé. Cela peut être compensé par un coût de la vie plus élevé.
Maxime (Metz) : « je peux atteindre jusqu’à 2100 euros brut avec les primes »
En tant que cariste à Metz, j’ai pu constater que la prime de risque est un sujet fondamental dans notre secteur. Cette compensation salariale pour les travaux à risques n’est pas systématique et dépend de nombreux facteurs comme le contrat de travail, l’employeur, la convention collective ou un accord collectif. Parfois, elle peut même résulter d’un usage en entreprise, même en l’absence de texte. Il faut savoir que cette prime est soumise aux cotisations de sécurité sociale et à l’impôt sur le revenu, et doit figurer sur le bulletin de salaire.
La prime de risque est particulièrement importante pour nous, les salariés exposés à des risques dans des secteurs comme le transport. Elle peut représenter un élément essentiel de notre rémunération et de nos conditions de travail. Pour ma part, mon salaire de base en tant que cariste est de 1800 euros brut par mois, mais avec la prime de risque, je peux atteindre jusqu’à 2100 euros brut.
Il est possible de demander cette prime à l’employeur, mais celui-ci reste libre de l’accorder ou non. C’est pourquoi il est fondamental de connaître les règles et les obligations en matière de prime de risque pour garantir une rémunération juste et équitable. Dans mon cas, j’ai eu la chance d’avoir un employeur qui a accepté de me verser cette prime, conscient des risques liés à mon travail.
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