Retour sur un métier à haute responsabilité : celui de contrôleur aérien, également appelé aiguilleur du ciel. Ce poste clé dans le domaine de l’aviation est souvent associé à un salaire attractif. Nous avons mené notre enquête pour vous donner un aperçu précis de la rémunération de ces professionnels du ciel.
Responsabilités et conditions de travail
Les contrôleurs aériens sont chargés de gérer le trafic aérien, de coordonner les départs et les arrivées des avions, et de garantir la sécurité des vols. En raison de la nature critique de leur travail, les contrôleurs aériens sont souvent soumis à des horaires de travail irréguliers, y compris les quarts de nuit et les jours fériés.
Malgré ces défis, de nombreux contrôleurs aériens trouvent leur travail gratifiant et bénéficient d’une rémunération compétitive. Cependant, il est important de prendre en compte les exigences et les responsabilités liées à ce métier.
Rémunération d’un contrôleur aérien
Le salaire d’un contrôleur aérien, également connu sous le nom d’aiguilleur du ciel, dépend de plusieurs facteurs tels que l’expérience, le lieu de travail et le niveau de responsabilité. Selon le site internet de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), le salaire d’un contrôleur aérien débutant est d’environ 2 000 euros net par mois. Ce salaire peut augmenter avec l’expérience et atteindre jusqu’à 4 000 euros net par mois pour un contrôleur aérien expérimenté.
Il faut préciser que ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction des négociations collectives et des réglementations en vigueur. De plus, les contrôleurs aériens bénéficient également d’avantages tels que des primes liées à la pénibilité du travail et des avantages sociaux.
Données chiffrées sur la rémunération
Le salaire moyen d’un contrôleur aérien en France est de 5 000 € par mois, basé sur 103 salaires. Le salaire médian pour ce poste est de 60 000 € par an ou 32,97 € par heure. Les débutants gagnent environ 24 570 € par an, tandis que les plus expérimentés peuvent gagner jusqu’à 60 000 € par an.
Voici quelques détails en fonction de l’ancienneté
| Ancienneté | Salaire annuel brut | Salaire mensuel brut | Remarques |
|---|---|---|---|
| Jeune diplômé / Débutant | 30 000 € | 2 500 € | Salaire de départ, avec une augmentation rapide prévue. |
| Moins de 3 ans d’expérience | 30 000 € à 48 000 € | 2 500 € à 4 000 € | Augmentation significative au cours des trois premières années. |
| Milieu de carrière (3+ ans) | 116 300 € | 9 692 € | Revenus annuels atteignant en moyenne 9 692 € par mois. |
| Fin de carrière (20+ ans) | 156 000 € | 13 000 € | Revenus mensuels pouvant égaler ceux du président de la République. |
| Pendant la formation | – | 1 486 € à 2 383 € | Salaire mensuel brut, varie selon l’année de formation. |
Contrôleuses et contrôleurs aériens, au cœur du métier par ENAC France
Témoignage de Christophe contrôleur aérien
Après avoir obtenu une licence en mathématiques, j’ai cherché des options pour une réorientation professionnelle. L’idée de devenir contrôleur aérien m’a été suggérée. Pour cela, le recrutement se fait au niveau bac+2 en filière scientifique et une formation rémunérée est offerte à l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) à Toulouse. Une fois la formation terminée, il est possible d’être affecté dans les grands aéroports ou les centres de route. Ce qui m’a particulièrement attiré, c’est que les salaires dans ce domaine sont souvent mentionnés comme étant intéressants.
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